Le rocher
Petit party intime à quatre. On est jeunes, on est fous. On s’amuse et soudainement on veut des chips. On décide d’aller au dépanneur s'en chercher. On embarque tout les quatre dans l’auto. Je suis sur le siège avant du côté passager. La musique joue à tue tête. On chante les paroles d’Offspring comme si nous les avions nous-même écrites.
Les fenêtres sont grandes ouvertes et le vent nous balaie le visage. C’est une chaude nuit d’été et les rues de la ville font contrastes à notre humeur. Elles sont calmes et paisibles tandis que nous sommes débordants d’énergie. Nos deux amis à l’arrière se collent. Je les regarde en riant. Il se minouchent et s’embrassent comme les ados que nous sommes.
Mon ami en profite aussi pour m’effleurer subtilement les cuisses et me lancer quelques regards coquins. Toute la soirée nous nous sommes attisés sans laisser libre cours à nos envies. Nous ne sommes qu’amis après tout! Il observe notre couple d’amoureux à l’arrière dans le miroir. Ça devient de plus en plus chaud et les mains disparaissent sous les vêtements. Je ris tout en les regardant et je leur dit de se prendre une chambre! Mon dieu ils vont finir par faire l’amour sous nos yeux si ça continue.
J’avoue que ça a quelque chose de d'aguichant tout ça. Je sens l’humidité augmenter entre mes cuisses. J’avoue que mon ami est plutôt sexy. Toutes les filles de l’école aimeraient bien jouer avec lui quelques heures dans un lit. Elles fantasmes toutes sur lui. Pour ma part je le trouve plutôt de mon goût mais son attitude de gars trop fier m’énerve un peu. Je sais très bien que ce soir il ne manque pas grand-chose pour que ce soit moi qui se retrouve dans son lit. Et à cet instant où je suis excitée par nos tourtereaux sur la banquette arrière je me dis « pourquoi pas? »
On continue de se balader. Le couple à l’arrière a vraiment besoin d’un lit! Mon ami trouve un stationnement un peu à l’écart des regards et s’y arrête. Il leur dit « on vous laisse la voiture, amusez-vous! » puis il me fait signe de descendre. On sort et on s’éloigne un peu. On entends toujours la musique et on peut clairement voir ce qui se passe à l’intérieur. On va vers un gros rocher sur le bord du stationnement. Je m’y assois. Il reste debout. On discute légèrement et on rigole mais on peut clairement sentir la tension sexuelle entre nous deux. On entend la voiture couiner et des gémissements de plaisir se font entendre.
Il se décide à faire un pas vers moi. Ses yeux sont attentifs aux miens. Il s’avance un peu plus et se penche vers moi. Je ne le repousse pas. Ses lèvres trouvent les miennes et on échange maintenant un french intense. Il est entre mes jambes, son corps collé au mien. Ses mains glissent sous mon chemisier et me caressent les seins. Ses mains sont froides, je frissonnes à leur contact mais j’aime la sensation. Je glisse mes mains sous son t-shirt. Il est poilu. Ah non je n’aime pas les poilus. Je ressors rapidement mes mains et continue de l’étreindre et de lui rendre ses baisers. Je sens quelque chose se durcir entre mes jambes. Humm monsieur est clairement excité. Je le suis aussi.
Nous sommes totalement à découvert sur ce rocher. Une voiture pourrait arriver à chaque instant. Nos amis se font aller de plus belle dans la voiture. Offspring nous tient toujours compagnie par sa musique. Un lampadaire nous éclaire de sa lueur au loin. Ah et puis GO! L’excitation prends le dessus. Je plonge ma main dans son pantalon et l’empoigne pour lui indiquer que je le veux. Il ne fait ni un ni deux et cherche dans son portefeuille la protection qu’il a toujours « au cas où». Pendant qu’il s’affaire à l’enfiler je descends mon jeans à mes chevilles. Je ne veux pas m’en défaire au cas où il faudrait se rhabiller rapidement. Son jeans à peine descendu il retrouve sa place entre mes jambes.
Il se glisse en moi. Nos amis qui avaient finalement terminés nous font signe qu’on peut revenir. Ils semblent surpris de voir que nous avons finalement décidé de faire comme eux. Ils rient à leur tour et nous observent pendant qu’il me prends sur le rocher. Sa queue entre mes jambes est chaude et douce malgré le latex qui nous sépare. Mes fesses frottent sur la roche et me créent une douleur qui n’en est pas une. Mêlée au plaisir du sexe sous des yeux curieux et le stress de se faire prendre, je ne la sens pas trop. Il me pénètre plus vigoureusement et plus profondément.
Je me relève un peu et m'agrippe à son cou. Mes dents se plantent elles aussi dans son cou. Il lâche un cri de douleur tout en continuant son va et vient. C’est beaucoup d’excitation et de sensations en même temps. Je ne suis pas la seule à être excitée par tout ce scénario. Nos amis qui nous observent nous encouragent tel de vrais fans. Mon partenaire leur dit de se taire tout en riant. Je suis moi-même crampée de rire tout en prenant un malin plaisir à m’exposer ainsi. J’aime qu’ils nous observent. Je resserre mes cuisses autour des hanches de mon partenaire. Mes bras toujours autour de son cou, ses mains sous mes cuisses, je suis désormais dans ses bras. Je sens qu’il va jouir. Oh oui il n’en peut plus. Il se laisse aller en émettant un grognement typique de l’orgasme masculin. Ses mains me relâchent doucement.
Je continue de sourire pendant qu’il se retire. Un petit sourire de satisfaction de la folie qu'on vient de faire. Je retombe sur mes pieds et remonte rapidement mes pantalons. Je sens alors ma petite culotte se mouiller. Il n’y a pas que lui qui a jouis je crois. On retourne presqu'en courant à la voiture et on quitte ce lieu qui sera désormais mémorable à jamais. Je ne sais pas exactement où on est mais je garderai longtemps l’image mentale et le souvenir de cette chaude nuit d’été et de ce stationnement. Oh et… J’oublie si on s’est finalement rendu chercher nos fameuses chips.
